Paradis pour les cyclistes
car il y a peu de circulation et des pistes cyclables dans toutes les
villes : petites, moyennes et grandes.
Malgré des
conditions climatiques rudes, le vélo est considéré
comme un moyen de transport à part entière.
Relief quasiment
plat, excepté quelques dos d'ânes dans la partie Est et
quelques collines dans la Laponie.
Pas de virages, il est donc
facile de prendre de la vitesse, le seul « danger »pourrait
être d'entrer en collision avec un rennes.
La nature est présente dans toute sa splendeur: lacs, forêts très denses, vastes espaces (très) peu habités.
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Le camping sauvage est parfaitement accepté (loi de la jouissance de la terre pour chacun) et grandement facilité par la présence de l'eau, celle-ci est potable dans les lacs du nord du pays.
Des espaces sont prévus pour les feux de camps pour se réchauffer ou cuisiner.
Les finnois sont réservés mais sympathiques. Nous les avons trouvé d'une grande discrétion, sachant se manifester sans jamais un coup de klaxon.
Sentiment de calme et de sérénité.
Nous avons essayé aussi bien
les campings (officiels et sauvages) que les auberges, et chez
l'habitant.
Les campings sont confortables : cuisine équipée
chauffée, sanitaire chauffé, sauna (parfois gratuit),
du papier toilette partout (ce qui est loin d'être le cas en
France!) pour un prix allant de 7 à 22 € pour nous deux.
Les finlandais utilisent peu la tente et préfèrent
louer un bungalow ou cabine (sorte de petit chalet rudimentaire). Les
campings ferment souvent vers la fin des vacances scolaires le 15/08
et ouvrent début juin.
Pour la première fois, nous
avons expérimenté les rencontres faite par
l'intermédiaire d' internet. C'est une expérience
enrichissante sur le plan humain que nous renouvellerons, cela nous a
permis d'approfondir la vision que nous avions du pays.
Les
finlandais sont moins à l'aise avec l'anglais que leurs
voisins Scandinaves, mais nos hôtes parlaient très bien
cette langue.
Voici l'adresse des sites sur lesquels nous nous
sommes inscrits:
http://www.couchsurfing.com/
http://www.warmshowers.org/
(site spécialement pour les voyageurs à vélo).
Très bien
équipés pour le transport des vélos, landaus,
poussettes etc.
Les trains finlandais sont moins rapides que les
nôtres mais beaucoup plus spacieux : large espace handicapés,
grand espace jeux pour enfants.
Nous trouvons qu'il y a un vrai
espace de vie.
Sur le circuit ci-dessus, les parties effectuées
en train sont représentées avec une ligne droite.
Pour la première fois, nous
sommes équipés d'un GPS GARMIN qui facilite énormément
nos déplacements.
A l'aide des cartes
des routes cyclables éditées en Finlande nous avons
préparés notre trajet à Paris, et nous avons
préprogrammé le GPS en entrant nos itinéraires
pour les 2 premières parties de notre voyage. Pour la
troisième partie, nous avons programmé notre itinéraire
directement sur le GPS chaque matin. Les traces enregistrées
sur notre GPS nous ont permis de visualiser notre circuit sur
« Google Earth » (voici le détail
de notre circuit dans ce logiciel).
A la fin de notre périple, nous pouvions lire sur notre GPS :
Distance totale: 2 212 km
Vitesse maximale : 69,2 km/h
Vitesse moyenne: 13,5 km/h
Comme vous pouvez le constater en
voyant notre vitesse moyenne, nous sommes adepte de la promenade.
Par contre nous ne crachons pas sur la grande vitesse, pourvue
qu'elle soit en descente !
Nous avions prévu de faire 2200 kms à vélo, ce qui est très proche de notre distance parcourue.
Dans la suite de notre récit, nous avons choisi de diviser notre parcours en trois grands périples, reliés entre eux par le train.
Helsinki à Kokkola (de Helsinki vers la côte ouest en remontant vers le nord en « collant » la côte)
Rovaniemi à Kontiomaki en passant par Sodankyla ( un tour en Laponie en redescendant par la frontière est)
La région des lacs (au départ de Pieksamäki pour finir à Lahti, petit trajet en train pour nous ramener à Helsinki)
Nous avons appris que la Finlande est un pays peu peuplé (approximativement 5 millions d'habitants, dont plus de 80% dans les 5 ou 6 grandes villes). Il n'était donc pas étonnant qu'en entrant dans le nord nous triplions d'un coup le nombre d'habitants par kilomètre carré ! C'est un pays calme avec des gens paisibles. On rencontre quelques clochards, surtout dans les grandes villes, mais plusieurs finnois nous ont dit que ceux-là veulent se mettre volontairement en dehors du « système ».
Il n'y a pas une grande diversité de paysages mais la
solitude des forêts, la présence de l'eau et la lumière
font le charme de ce pays.
La combinaison du train et vélo
permet de découvrir différentes régions.
Nos
préférées sont l'Archipel de Turku, les lacs
autour de Savonlinna et la Laponie.
Les îles d'Äland
(malheureusement nous manquions de temps pour y aller) sont aussi
très appréciés des cyclistes.