Le récit de notre voyage
Ceci est notre premier voyage à vélos couchés. Nous sommes équipés d'un Dolphin d'Optima (cadre aluminium) et VK3 de vélokraft (cadre en carbone) achetés chez Pulsar Cycles, que nous remercions au passage pour sa gentillesse. Il faut souligner que nous avons entamé notre voyage, le premier en vélo couché, seulement une semaine après avoir reçu notre 2ème vélo (VK3). C'était un peu osé, mais nous avions auparavant imprimé quelques bonne feuilles, notamment sur le réglage des câbles et les dérailleurs, de l'excellent site d'un américain extraordinaire. Et cela nous a bien servi. Étant de la même taille, nous échangeons régulièrement nos vélos, puisque nous n'avons pas encore nos vélos attitrés. Ne pouvant pas installer de porte bagages sur VK3 (contrairement à Dolphin, chargé de nos sacoches Ortlieb de vélo droit en plus d'un top de 20 litres), nous mettons nos sacoches ( les tailles « M » de la marque « Radical ») suspendues sur le siège, c'est bien ainsi, à part que c'est moins aisé pour attraper le bidon se trouvant sur un coté du « top ».
Le « top » est le petit sac installé sur le haut et l'arrière du siège.
Air France a refusé de transporter nos vélos sous prétexte que l'aéroport de La Havane n'est pas adapté pour la réception des bicyclettes. Malgré une escale supplémentaire à Madrid, nous nous sommes rabattus sur Air Ibéria. Avec cette compagnie le transport des vélos est gratuit et tout se passe bien.
Nous emballons nos vélos dans des cartons fournis par notre gentil revendeur, en prenant soin de bien les caler à l'intérieur du carton.
A notre arrivée à La Havane, après avoir retiré un peu d'argent dans le distributeur de l'aéroport, pas de problème pour prendre un grand taxi pour nous rendre dans notre casa réservée depuis Paris (puisque nous voulons y laisser nos cartons et les récupérer pour le voyage de retour, à l'aide de quelques échanges de courriel) dans le quartier Vedado, pour 30 pesos convertibles. Le chauffeur nous dit: « Il y en a qui se déplace pour acheter des cigarettes, en faisant du vélo tous les jours vous vous achetez de la santé».
Nous arrivons chez notre hôte après minuit, mais nous tenons à faire une petite promenade autour de la maison à pied. Le déballage et remontage de nos vélos prend 2~3 heures le lendemain matin. Quand nous nous rendons compte qu'il nous manque une rondelle pour fixer le guidon, notre logeur nous amène une variété de bric-à-brac sur un plateau. Nous y trouvons notre bonheur, mais remarquez que pour un « détail » aussi anodin, on aurait pu être bloqué.
Notre première ballade en vélo couché est dans la Havane et le comportement des cubains vis-à-vis de nous est à l'image de tout notre séjour. Exclamations, rigolades, enfants courant après nous. Les mots revenant le plus souvent ont été: ¡Mira!(regarde!) ¡Sabroso/a!(savoureux/euse), ¡comodo! (confortable), linda (jolie), barbaro/a (chouette). Ces mots sont souvent accompagnés des klaxonnes, sifflets...
Parcourir le Malécon en vélo couché
est grandiose, |
C'est ainsi que nous continuons jusqu'à la place de la cathédrale |
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Pour vous donner une idée concrète, ici, je me contente d'énumérer simplement nos étapes journalières, agrémentés, de-ci de-là de quelques rencontres sympathiques avec les cubain(e)s (voir aussi « échanges et Impressions »)
L'essentiel de notre parcours étant relativement sur terrain plat, je ne mentionne que les tronçons vallonnés.
Vous trouverez à la fin de ce chapitre quelques adresses des hébergements que nous avons particulièrement appréciés.
On a opté pour le côté occidental de l'île en premier. Donc cap sur la pointe près du Mexique (La Bajada).
La banlieue de la Havane est très animée de gens à pieds, à vélo, charrettes, etc. Quel spectacle! confortablement installés sur nos vélos. Nous ne mettons pas longtemps à trouver l'autoroute que nous cherchons, allant vers le sud-ouest. Quand notre logeur nous conseille de prendre l'autoroute, nous le regardons avec les yeux ébahis : « l'autoroute à vélo ! ». Mais il insiste en précisant que, là-dessus, la voie de droite est réservée aux « véhicules lents ». Une fois dedans, nous lui sommes reconnaissants, puisque nous savons que notre destination du jour n'est pas si près. Sur les « autopistas » de Cuba, on trouve 2 ou 3 voies dans chaque direction, et les véhicules passent largement à notre gauche. On constate qu'il y a à peu près autant de circulation motorisée que sur une route départementale en France.
En quittant l'autoroute, approchant de Las Terrazas, les petites routes deviennent de plus en plus pentus.
Sur les pentes, nous rencontrons Lazaro, qui nous a repéré sur la route, et puisqu'il cherche à nous parler, passe et repasse devant nous (il ne monte pas à la même allure que nous sur son vélo de course à vide !). Il nous raconte qu'il est un ancien cycliste professionnel, en retraite depuis 2~3ans pour un problème de tendinite. En tant que cycliste professionnel, il touche l'équivalent de 10 dollars par mois. Il est logé gratuitement, car le gouvernement lui a fourni un terrain à bâtir. Il dit ne pas manquer des premières nécessités, nous ratons à 10 minutes près le camping qui accueille les campeurs jusqu'à 17 heures.
Bien que fatigué, nous nous payons quelques côtes de plus pour nous installer dans un complexe touristique original : cahutes au toit en palmiers sur pilotis. Cet endroit, au bord de la rivière, est très agréable. |
Les côtes entre Las Terrazas et Soroa sont les pires que l'on ait connues à Cuba. Ce sont les seules qui nous obligent à mettre pied à terre et pousser nos vélos.
A Soroa, visite du jardin des Orchidées (prix d'entrée: 3 pesos convertibles pour les touristes, 3 pesos nationaux pour les cubains) : 32 salariés, dont 8 jardiniers et un laboratoire pour les plantes.
Nous avons de la chance car à San Cristobal il y a une seule et unique casa, et elle est disponible. San Cristobal est une petite ville typique au bord de Carretera central. L'ambiance y est bon enfant (le logeur pose des questions sur le Mondial et les chances de la France à Ferey).
Itinéraire pratiquement plat, essentiellement par la Carretera Central. San Diego de Los Banos, jolie station avec établissement de cure médicalisée depuis 1891. Arrivés assez tôt et installé confortablement, nos avons le plaisir d'admirer un orage assez violent bien à l'abri. Nous prenons un bain dans les termes vieillottes, sensé être bénéfique pour la peau et les muscles, c'est donc parfait pour nos coups de soleil et nos courbatures ! Il ne faut pas abuser car cela peut être nocif, de toute façon, le gardien ne vous oublie pas, puisqu'il vient nous chercher 30 minutes après.
Plat par la Carretera central. Passant au milieu des champs d'orangers, on a à peine le temps de demander si on peut en cueillir quelques unes que les deux jeunes partent dans les champs. Le temps que Ferey cherche un sac plastique dans le top et garer son vélo, quand il les a rejoint ils ont déjà cueilli une vingtaine, qu'ils lui propose. Évidemment, nous n'en demandions pas autant et de toute façon, nous n'avons pas de place pour les loger. Ferey en choisit, quand-même (!), une dizaine, et il n'a pas le temps de les remercier ou envisager de les récompenser, puisqu'ils partent aussitôt après la sélection. En rejoignant la route, une vieille dame nous propose les siennes ! Même, en voyant les oranges fraîchement recueillis dans notre sac, elle n'en démord pas ! Ferey résout son problème, caser les 10 oranges dans un top, en offrant un pain, acheté le matin même, à la dame. En plus, n'ayant pas eu l'occasion de remercier les jeunes, il est contrarié, alors il donne 10 pesos à la dame. Et voilà que cette dame nous gratifie d'un large sourire sur son visage. Elle nous fait part de son incompréhension, ayant pris le pain et l'argent, apparemment sans avoir rien donné en échange. Ferey lui explique que c'est la même traitement que les jeunes. Quel dommage que la photo de cette dame, édentée mais souriante, manque ici !
Plus tard, en allant vers Consolacion del Sur, un cycliste nommé Daniel fait un bon bout de chemin avec nous jusqu'à son domicile à Consolacion del Sur. Là, nous n'avons pas manqué de le prendre en photo (voir « échanges et Impressions »).
En vue de faire un circuit dans la superbe vallée de Vignales sans bagages, nous cherchons une casa pour deux nuits à Pinar del Rio, car cette région est connue pour ces montées. Le lendemain nous faisons une grande boucle, de plus de 100km, et déjeunons dans un restaurant cubain dans la ville de Vignales).
En voici quelques morceaux choisis :
Nous somme arrivé à Pinar del Rio en même temps que la foire du livre, qui est ambulante, et que nous allons croiser encore dans d'autres villes. Le soir de notre arrivée, pendant qu'ils sont en train de s'installer dans le centre ville, nous visitons quelques stands.
Le deuxième jour, nous entamons une grande boucle aller/retour vers la pointe de l'île.
En particulier nous passons par les bourgades comme « San Juan y Martinez », qui, comme vous voyez sur la photo au milieu, est la Mecque des plantations de tabac de la meilleur qualité.
Partout nous voyons des initiatives divers et variés, avec 5 noms avec/sans leurs photos (voir la 3ème photo en bas). Renseignement pris, il s'agit de 5 cubains actifs dans la lutte anti-terroristes qui ont infiltrés le milieu des cubains à Miami, et qui purgent actuellement une peine de prison aux USA.
Le matin, avant de quitter Sandino, nous nous arrêtons dans un central téléphonique afin d'acheter deux cartes téléphonique : une pour les appels à l'étranger, l'autre pour les appels nationaux. Comme d'habitude, les nombreux employés se pressent pour nous aider, allant jusqu'à composer le numéro à notre place.
Nous nous approchons de la mer. C'est très plat, il y a de moins en moins de voitures. Beaucoup de bétail broutent le long des routes. Un cubain à vélo nous explique que chacun peut mettre a paître ses boeufs, chevaux, cochons en toute liberté. Nous même nous pouvons camper n'importe où. Il conclut en disant :« Nous sommes pauvres, mais libre ».
Ensuite nous entrons dans la
magnifique forêt du « Parque Nacional de
Guanahacabibes » pour les derniers 30 km jusqu'à La
Bajada.
Arrêt à La Bajada, installation dans une des chambres de la station météorologique (nous nous sommes préparés à planter notre tente, mais par chance, une des chambres réservée est restée vacante). La Bajada est un tout petit village pauvre au bord de la mer. La ballade vers la grotte de la perle avec un guide est intéressante pour l'observation des oiseaux, notamment le Tocororo, oiseaux endémique de Cuba au couleur de son drapeau. La route de La Bajada à Maria La Gorda (14km) est déserte, elle longe la magnifique mer d'un bleue intense, le rivage abonde de magnifiques coquillages et débris de coraux, ce coin a été préservé des touristes. Le cyclone IVAN (que les cubains appelle à juste titre « le terrible ») en 2005, a fait beaucoup de dégâts ici (arbres morts arrachés), les tornades ont atteint 570km/h par endroits. Nous n'aimons pas Maria la Gorda réservée aux touristes (portail à l'entrée, gardien), par contre c'est un beau site de plongée, le matériel est moderne et la plongée bien organisée.
Grotte de la perle
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Tocororo : oiseau national de Cuba, au couleur de son drapeau
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Après 2~3 jours de repos, plongée etc., nous repartons vers Sandino. Cela ne nous gêne pas de refaire le trajet en sens inverse, la forêt de la péninsule de Guanahacabibes est très belle et agréable à faire tôt le matin.
Comme à l'aller, pour nous approvisionner, nous faisons une
halte dans la petite ville de Manuel Lazo (3000 habitants). Pour
échapper aux rayons de soleil pendant les heures les plus
chaudes, nous nous installons sur un rebord de trottoir en pleine
centre ville. A peine assis, la discussion s'engage, cela commence
souvent par des questions des cubains sur nos engins. Ici, c'est avec
un électricien en retraite depuis l'age de 60 ans, nous
dégustons un délicieux Touron fait maison (à la
cacahouète) qu'il achète devant nos yeux à celui
qui est assis un peu plus loin, pour 5 pesos, pour nous l'offrir.
Pour ne pas accepter notre argent, il dit qu'il est adepte des
témoins de Jéhovah ! On parle alors de la religion à
Cuba, qu'il considère être parfaitement libre. Il gagne
390 pesos, et se dit préoccupé par le coût de la
vie. Voici une de ses expressions : « Ici on mène
une vie tranquille et honnête ».
De l'autre coté,
nous nous trouvons assis à côté d'un sourd-muet
de naissance, passionné par les échecs, (à notre
demande, il nous fait voir ce qu'il porte dans un sac sur lui : un
bouquin « Ainsi jouait Capablanca1
», et une revue sur ce jeu).
Pour ne pas refaire une partie de route au retour, nous espérons prendre le train à Pinar del Rio. Mais une fois à la gare, nous comprenons que ce train n'est prévu qu'un jour sur deux, et que nous somme tombé sur « le mauvais jour ». Ne voulant pas rester un jour de plus, nous optons pour le chemin rapide ; à savoir l'autoroute à vélo couché (les 2~3 premières heures, nous dépassons régulièrement les 30 km/heure).
Il est vrai que nous avons quelques inquiétudes pour notre logement du soir. Non sans raison, puisque nous ne trouvons aucun endroit pour dormir à Candelaria (le seul « hospedaje » est exclusivement pour les cubains, c'est ce que sa patronne nous dit en nous refusant gentiment). Vue que nous n'avons pas grande chose à nous mettre sous les dents, nous décidons de chercher un resto, et demander si on peut y planter la tente ! On nous montre une maison qui vend des pizzas, mais puisque le monsieur a tout vendu, il enfourche son vélo pour nous conduire en dehors de la ville, à une pizzeria de l'État. Ici, en réponse à notre demande de planter notre tente dans les champs alentours, le propriétaire nous propose sa courette. Nous ne somme pas chaud, puisque sa cour est en gravillons. Mais le monsieur nous ammène des clous et un marteau. Il met à notre disposition sa salle de bain. Ainsi on n'a plus de raison pour refuser. Mais la nuit est agitée à cause des animaux de la ferme, notamment le grand chien, tout près de nos oreilles.
Par des petites routes désertes, champs de bananiers. Difficile de retrouver notre chemin, il nous semble que les gens du coin ne connaissent pas à plus de 20km de chez eux.
Nous demandons à des enfants pourquoi il n'y a pas école aujourd'hui; le bus n'a pas pu venir les chercher à cause d'une pénurie d'essence, c'est rare disent-ils.
Comme il n'y a aucune structure touristique, nous dormons dans une casa non déclarée à Batabanó, dans ce cas nos hôtes risquent gros, le matin ils nous expédient rapidement.
Beaucoup de bananiers et cultures diverses (salades, choux,
haricots). La terre est très rouge.
Nous pédalons
avec un petit négociant en poisson, il dit que ce qu'il fait
est illégale, il répète plusieurs fois qu'il
risque de perdre sa jeunesse (10 ans de prison). Il y a des jours où
il peut gagner 300 pesos. Il a perdu son père jeune et a été
obligé de travailler. Il est originaire de la pointe Est de
Cuba (Guantánamo),
comme il n'est pas de la région, il dit qu'il paye 150 pesos
de loyer.
A Nueva Paz, nous avons l'autorisation de planter notre tente dans le jardin d'un restaurent au bord de l'autoroute (voir l'adresse en bas de cette page).
Par l'autoroute jusqu'à l'embranchement pour Playa Larga.
Sur les routes autour de la baie des cochons, les cubains ont
érigé des monuments à la mémoire des
cubains tués en 04/1961.
Playa Larga est une charmante
station balnéaire.
Toute la côte est rocailleuse, des points de plongée
sont répertoriés avec une échelle descendant
dans la mer, les fonds marins sont splendides et à voir avec
seulement un masque et tuba.
Un autre bel endroit de plongée
à 8 km de playa Giron est Caleta Buena (crique).
Trajet très roulant.
Cienfuegos ne manque pas de charme.
La route est superbe et très vallonnée. Paysage de plus en plus sec.
Trinidad est la ville touristique par excellence. Nous aimons les belles demeures où les fenêtres ouvertes sur la rue laissent voir à travers les grilles les beaux intérieurs coloniaux ; plafonds hauts, colonnades. Les gens vivent à l'intérieur sans se soucier des passants qui peuvent regarder, c'est souvent comme ça dans les villes à Cuba.
Nous aimons playa Ancon, facile d'accès en vélo de Trinidad, en passant par le petit port de pêche de Casilda.
Assez vallonnée. Vallée de Los Ingenios.
C'est la fête de la 29ème semaine de la culture à Remedios. Tout le monde s'amuse et flâne, y compris les enfants qui vont et viennent en toute liberté. Remedios nous semble être une ville encore plus calme qu'ailleurs.
Nous prenons la digue (El pedraplen) jusqu'à Las Brujas, en passant par Caibarien (jolie ville du même genre que Rémedios) où Ferey se met dans la queue pour savoir ce que la vingtaine d'hommes plutôt âgés espèrent obtenir. C'est ainsi qu'il revient avec « Trabajadores », le journal du Syndicat des travailleurs cubains.
Las Brujas et cayo Santa Maria sont en pleine expansion touristique, il y a un aéroport tout neuf (pour l'instant, super calme) et d'énorme projets de construction, j'avoue que ces investigations me font peur pour la préservation du littoral...
Ici, est le seul moment où nous pouvons regarder TV5. Nous apprenons qu'il y a de fortes chutes de neige en France. La chaude soirée étoilée de cet endroit paradisiaque nous semble alors encore plus appréciable.
Au petit matin, nous sommes émerveillés par la quantité d'oiseaux, tous plus beaux les uns que les autres. Le colibris, l'oiseau le plus petit du monde, se laisse photographier volontiers. C'est aussi un bel endroit pour le masque et tuba, directement de la plage, les coraux sont magnifiques.
En repartant pour Remedios, les employés de l'aéroport nous invite à une dégustation de noix de coco, cueilli en direct. Impossible de leur donner de l'argent, ils insistent pour que cela soit considéré comme un signe de l'amitié franco-cubaine. C'est très énergétique paraît-il, et cela tombe bien pour nous qui avons à pédaler 35 kilomètres jusqu'à la terre et le premier village.
Sur la route vers Santa Clara, précisément à Camaguani, nous nous installons tranquillement sur les chaises de la terrasse d'une petite villa pour déjeuner. Sur la porte de l'entrée de cette maison il était écrit « ne pas frapper, sommes de retour à 15h ». Bien que se trouvant en plein centre ville, personne nous dérange. Nous nous contenons de laisser la place aussi propre que nous l'avons trouvé !
Santa Clara est une ville universitaire. Nous adorons la place centrale de la ville, « le parque Vidal », aux abords réservés aux seuls piétons. Les cubains sont très respectueux et tiennent leur bici à la main. Nous assistons gratuitement a un concert de musique classique dans le kiosque du square.
Nous prenons le train à Santa Clara pour revenir à La Havane, c'est notre unique déplacement hors vélo. Les trains sont rares et souvent en retard, nous sommes contents d'avoir seulement 3h de retard (on nous dit qu'il peut y avoir 6h ou 7h de retard car ce train arrive de Santiago de Cuba). Un fourgon est réservé aux objets encombrants, nos vélos voyagent sans problème.
Le samedi soir, le malécon est bondé, c'est le rendez-vous des jeunes, des familles et des amoureux (d'autant plus qu'il y a des tronçons presque non-éclairé)
Affiche géante vue sur Malecon, associant Posada Carriles2 à bush et Hitler.
Le camping étant peu développés (ou ils sont fermés en hiver!), pour l'essentiel, nous dormons dans les « casas particulars », sorte de chambre d'hôte. Cette formule est moins chère que l'hôtel. Elle est intéressante de part les échanges que l'on peut avoir dans les familles. Les petits déjeuners et repas du soir sont copieux. Il y a des « casas particulars » pratiquement partout dans les endroits touristiques. Dans leur absence, nous utilisons notre tente, il n'y a pas de notion « camping interdit » quelque part.
Les propriétaires de ces casas versent une taxe à l'État. Elle est tout à fait justifiée car nous payons en pesos convertibles.
Pratiquement, à chaque passage dans une casa, nous repartons avec une liste d'adresses pour nos prochaines étapes. Si une maison est déjà occupée, son propriétaire nous amène chez d'autres propriétaires. Chaque propriétaire à son propre réseau. En cette saison (février/mars) nous n'avons pas réservé, sauf pour notre première nuit à La Havane, et trouvons sans problème de quoi nous loger (parfois nous faisons les difficiles, visitant plusieurs avant d'en choisir une).
La Havane:
Logement chez Zoe Jiménez
Alonso
Calle Linea n°812
Appartamento n°3, entre Calle
2 y 4
Vedado, Ciudad de la Habana
Le quartier de Vedado est tranquille et résidentiel, pas très loin du Malécon. Ce couple est très sympatique
Las Terrazas:
Le camping est fermé à partir de 17H en cette période de l'année car les cubains ne sont pas en vacances. Nous arrivons trop tard pour nous y installer, le gardien du camping est partit.
Nous nous sommes arrêtés dans un complexe touristique avec de drôle de cahutes.
San Cristobal
Une seule casa, assez originale. Isolée de la route, c'est un aménagement de pièces autour d'une cour où nous avons pris notre repas avec toute une ménagerie (chiens, chats, oiseaux...)
San Diego de Los Banos
Demander le dentiste nommé « Carlos », c'est une casa très agréable, on y mange très bien.
Pinar del Rio
Dentiste et professeur de Carlos :
Dr
José A.Guerra et Dra Haydee Chico
Calle 2 da #7 e/ San Juan
y Nueva
Rpto Mijares
Joseag@princesa.pri.sld.cu
Sandino
Motel « Sunso y Gina » Zona o #22, Tel 3131.Très accueillants et bonne cuisine. Couple très sympa.
La Bajada
Station météorologique, bon rapport qualité/prix, les chambres sont spacieuses, mais spartiates. Les repas du soir sont corrects. Il n'y a pas beaucoup de chambres, Il vaut mieux téléphoner auparavant. Il y a d'autres possibilités dans le village, chez l'habitant (déclaré ou non, on ne sait pas ?).
Nueva Paz
Bon accueil pour planter sa tente au bord de l'autoroute:
Restaurent « Los Morales » Mme IRAIDA à 3 km de l'embranchement de Nueva Paz (en direction de Jagüey Grande).
Réveil au bord de l'Autopista |
Playa Larga et Playa Girón
Étant des endroits touristiques, les casas particulars sont plus chères qu'ailleurs et pas moyen de négocier. Il y a un camping intéressant entre playa Larga et playa Giron. Nous avons regretté de ne pas y être allés. En passant devant, nous nous sommes renseigné, ils nous acceptaient.
Cienfuegos
Dr Claudio M Gonzalez Rodriguez. Av 54 n° 4121 e/41 y 43. tél: (53)(43) 51 97 74. Spécialiste en cardiologie et professeur à l'université.
Villa Guajimico
Endroit agréable avec possibilité de se restaurer, l'endroit n'est pas vraiment fait pour le camping comme on l'entend chez nous, mais on peut planter sa tente et se doucher à l'air libre. Il y a un centre UCPA.
Remedios
La China y Richard. Maceo n°68 E/FE DEL VALLE y Cupertino Garcia: boitel@cenit.cult.cu tel:(0142) 396649. Le perroquet n'est pas trop bavard...
Vers Cayo Santa Maria
Toute l'infrastructure réservée aux touristes est chère. Nous avions la possibilité de faire du camping sauvage, mais apprenant que la somme payée va dans la poche de l'État, nous avons opté pour les bungalows tout près des sorcières (Brujas). D'ailleurs, c'est là le moins onéreux.
Jolis
bungalows en pleine nature, d'un certain luxe quand-même
Santa Clara
Bien située tout près du parque Vidal :
Hostal Casa Mercy, Machado n°4 e/Cubay Colon. Tel. 53(01)42 216 941 e mail: omeliomoreno@yahoo.com
1le cubain champion du monde du début du XXème siècle
2Posada Carriles est ce cubain de Miami auteur de l'attentat à la bombe contre un appareil de la Cubana de Aviación, attentat qui avait tué les 73 personnes se trouvant à bord en 1976, ce terroriste vit aux État-Unis